La négociation d’un nouvel accord télétravail s’est achevée le 21 décembre.

La direction a présenté son projet d’accord, bien éloigné des revendications de la CFDT. La route pour aboutir à un

Si la direction a présenté un projet d’accord encore loin de certaines revendications de la CFDT, plusieurs avancées positives permettent à la CFDT de signer.

La route pour aboutir à un compromis a été longue. Mais les organisations syndicales ont continué à avancer des propositions pour sauver un accord de télétravail, qui sans signature serait mort et aurait laissé la place à des décisions unilatérales de l’employeur, sans contrôle des représentants du personnel.

Principaux éléments des propositions de la direction :

Pas d’extension du télétravail, sauf pour les salariés en situation de handicap et les salariés aidants.

Contrairement à la demande syndicale de passer à trois jours par semaine, ou au minimum d’attribuer 25 jours de télétravail supplémentaire « flottants ».
Par contre, les organisations syndicales ont obtenu une majoration du télétravail de 6 jours supplémentaires pour les salariés en situation de handicap et pour les salariés aidants.

Une indemnité de 2 euros par jour de télétravail,

Soit entre 16 et 20 euros maximums par mois. La proposition est loin de la demande syndicale, mais nous sommes parvenus à faire évoluer la proposition de la direction qui n’était que de 1 euro 50 au départ de la négociation. Et surtout, nous avons obtenu le versement de cette indemnité qui était refusée depuis 2020.

Une contribution pour équipement au domicile de 150 euros

En complément des équipements déjà fournis au télétravailleur, l’entreprise contribuera, dans la limite maximale de 150€ par collaborateur, aux dépenses engagées par le collaborateur pour l’équipement (bureau, fauteuil, repose-poignet…). Cette contribution serait attribuée en une seule fois, non renouvelable et sans rétroactivité.

La CFDT n’a pas obtenu que cette contribution soit rétroactive. En revanche, nous avons réussi à faire évoluer le montant qui est passé de 100 euros à l’origine à 150 €.

Au final, comparativement à l’accord originel de 2018, nous avons obtenu :

  1. L’accès au télétravail pour les temps partiels jusqu’à 50%,
  2. L’accès au télétravail dès 3 mois d’ancienneté au lieu de 6 mois,
  3. L’accès au second jour de télétravail immédiatement et non plus après un an de pratique à une journée,
  4. La possibilité d’avoir un ou deux jours de télétravail flottants, au lieu de jours fixes,
  5. 6 jours de télétravail supplémentaires possibles pour les salariés en situation de handicap et pour les salariés aidants,
  6. Une indemnité pour compenser les frais de 2 euros par jour de télétravail,
  7. Une contribution pour équipement au domicile de 150 euros.

La signature de la CFDT était conditionnée à l’inscription d’une clause de revoyure, pour pouvoir faire évoluer l’accord et ne pas s’enfermer dans des dispositions pour 3 ans. Nous avons obtenu cette garantie.

Dans ces conditions, la CFDT, la CGC et SUD Solidaires se sont déclarées favorables à la signature. L’UNSA, la CGT et FO différent leur décision.

Article rédigé par la Section Syndicale AG2R et visible sur le site www.cfdt-ag2r.com