Déclaration CFDT

Encore un report de date !

Les fédérations syndicales ont été informées par l’Ucanss que la Commission nationale annuelle de suivi concernant le personnel des Agences Régionales de Santé (ARS) du 19 octobre a été purement et simplement annulée.

Une date ultérieure est prévue (en décembre ?), encore que la tenue de celle-ci ne soit semble-t-il qu’une « option » à l’heure actuelle.

L’Ucanss n’est en rien responsable de ce nouveau coup de canif dans le dialogue social, entièrement imputable aux responsables du ministère de la Santé et de la Prévention, en charge des affaires sociales.

Il n’en demeure pas moins que l’Ucanss doit agir pour faire remonter notre mécontentement auprès des pouvoirs publics.

Si ce report avait été exceptionnel, la présente déclaration n’aurait pas lieu d’être. Mais ce n’est pas le cas. La CFDT n’a d’ailleurs même pas été surprise par cette annulation. Car l’annulation et le report sine die de la part des pouvoirs publics sont devenus la règle, et tout ceci sans explications, ni excuses.

C’est un comportement qui bafoue ouvertement le dialogue social.

Tous les ans, les réunions concernant les ARS sont annulées ou déplacées le plus tard possible…et quand elles se tiennent, c’est un agent sans connaissance suffisante du dossier qu’on délègue. Retards systématiques, absences de réponses, documents approximatifs…

C’est insupportable.

Comment faire croire ensuite que les services ministériels concernés sont à l’écoute des salariés qui travaillent dans les ARS ?

On peut se louer que ce type de pratique systématique n’ait jamais eu cours à l’Ucanss. Les calendriers fixés en commun ont toujours été tenus et si une date doit être déplacée pour une impossibilité des caisses nationales, elle l’est la plupart du temps de concert entre les partenaires sociaux.

La CFDT accepte d’autant moins ce comportement des services du Ministère responsable de l’organisation de ces réunions.

La CFDT demande à l’Ucanss, en sa qualité de chambre patronale garante des questions relatives au personnel sous les trois conventions collectives du Régime général, de faire remonter son exaspération aux pouvoirs publics. Il s’agira de veiller à ce que cette année 2022 soit la dernière où les représentants du Ministère méprisent les représentants des organisations syndicales du Régime général et tiennent enfin les engagements qu’ils ont souscrits.