Dès l’été 2021, le patronat a alerté sur des difficultés à recruter et pointé le risque d’une réduction d’activité faute de personnel. Ces difficultés perdurent sur l’année 2022. Ce n’est pas un phénomène nouveau et les causes sont bien identifiées : faiblesse des rémunérations, temps partiels subis, absence de parcours professionnels, conditions de travail difficiles, …

Sur l’emploi, nous restons en pleine situation paradoxale. D’un côté, le gouvernement annonçait, avant les élections, le quasi « plein emploi » avec la réduction du chômage, et les employeurs alertent sur les pénuries de main-d’oeuvre et leurs difficultés de recrutement. De l’autre, le chômage de longue durée s’installe, avec des travailleurs qui sont éloignés durablement de l’emploi et qui sont confrontés à une grande précarité.

La prise en charge des questions d’emploi et spécifiquement des difficultés de recrutement nécessite une mobilisation des différents niveaux de l’organisation : entreprise, branches, territoires et niveau national interprofessionnel.

Les difficultés conjoncturelles offrent une opportunité syndicale pour faire avancer nos revendications auprès des employeurs privés et publics.

L’argumentaire « Difficultés de recrutements, des opportunités pour agir syndicalement » rassemble l’ensemble des revendications qui peuvent être portées dans le cadre du dialogue social, dans les entreprises et dans les branches.

👇