Cet article est une communication interne à la CFDT et n’a pas vocation à être diffusé aux salariés
Comité paritaire de suivi opérationnel GPEC
du 16 septembre 2022
Transfert du recouvrement :
Toujours dans l’attente de la décision des pouvoirs publics. Il a été rappelé que les organisations patronales et de salariés ont écrit au Ministre pour demander le report au 01/01/2024 à minima. Les fédérations AGIRC-ARRCO continuent à œuvrer en ce sens mais surtout pour que les GPS gardent la fiabilisation des droits. Le Collège Employeur a souhaité rappeler que lors des universités du MEDEF le président de cette organisation patronale avait interpellé la 1ère Ministre pour que le projet soit abandonné. Pour le MEDEF, les grandes entreprises françaises ne veulent pas de cette réforme.
La CFDT a souhaité rappeler que dans les GPS l’incertitude perdure, elle est génératrice de stress pour les salariés concernés, cela génère y compris pour les RH des difficultés à avoir des projections claires sur l’évolution de l’emploi. Le recours aux prestataires et aux CDD dans cette période demande de la mobilisation pour de la formation.
Nouvelles orientations prioritaires Action Sociale AGIRC-ARRCO :
Pour rappel entre 2019 et 2022, les 4 orientations prioritaires étaient :
➢ Agir pour bien vieillir
➢ Soutenir et accompagner les proches aidants
➢ Accompagner l’avancée en âge en perte d’autonomie
➢ Soutenir le retour à l’emploi des actifs les plus fragiles
Un bilan a été présenté, la CFDT s’est interrogée sur un tableau mettant l’entraide et l’urgence sociale dans les orientations non prioritaires. Depuis le début de cette année la crise du pouvoir d’achat, la flambée des prix, l’explosion de l’inflation ont des conséquences graves pour les retraités et futurs retraités. Les demandes d’intervention sociale augmentent. Dans les GPS, les délégués sociaux et leur encadrement tirent la sonnette d’alarme.
Pour 2023 – 2026 deux orientations prioritaires ont été définies par les fédérations AGIRC-ARRCO :
➢ Agir pour vivre sereinement la retraite et accompagner l’avancée en âge
➢ Accompagner les personnes en situation de fragilité dont les aidants
Les entreprises cotisantes ont des nouveaux besoins et l’Action Sociale AGIRC-ARRCO a tout à fait son rôle à jouer. Ce que la CFDT déplore c’est qu’on mette le paquet sur des actions collectives sans prioriser des aides individuelles indispensables pour permettre aux retraités de vivre dignement face à la crise. La CFDT a souhaité rappeler que des retraités n’étaient parfois pas éligibles aux chèques énergie, prime pouvoir d’achat et que de fait si leur situation se dégradait ils auraient besoin d’une aide spécifique.
Ces actions prioritaires vont faire évoluer les compétences des salariés de l’Action Sociale.
La CFDT s’est interrogée sur la gestion quantitative de l’emploi à l’Action Sociale dans les GPS. Nous avons demandé s’il y aurait des remplacements de départs naturels. La réponse fut assez évasive.
Sur le volet formation, il va être demandé aux salariés de l’Action Sociale d’acquérir de nouvelles compétences.
La CFDT regrette que l’on cherche à centraliser l’Action Sociale par un pilotage des fédérations AGIRC-ARRCO mais surtout sans prendre en compte les spécificités des territoires.
La CFDT déplore également le manque de communication. Sur le terrain les salariés de l’Action Sociale ont l’impression que leur avis compte peu et que tout se décide sans concertation. Pourtant en Front Office direct avec les bénéficiaires ils pourraient être force de proposition.
Sécuriser le suivi du déploiement du nouveau modèle de gestion :
Rappel des principes :
➢ Donner davantage de lisibilité de l’offre de service
➢ Mieux articuler l’ensemble des processus métier retraite
➢ Le déploiement de ce nouveau modèle est prévu de manière progressive pendant deux ans environ
Sur les aspects RH :
➢ Les collaborateurs restent rattachés à leurs GPS d’appartenance, comme aujourd’hui pas de changement d’employeur
➢ Les fondamentaux des métiers ne changent pas (centre de relation client, agences conseil retraite, centre d’acquisition) ; des évolutions de périmètres sont à noter notamment pour les CRC (gestion des flux de l’ensemble des IRC sur l’ensemble des processus) qui sont déployés après des formations /montées en compétences des collaborateurs.
La CFDT constate qu’au regard de la pyramide des âges nous allons être confrontés à des départs importants dans le GPS et que ces salariés ont une expertise forte. La relation client qui devient une activité prédominante est moins touchée par des départs prochains.
Cependant la CFDT a exprimé son désaccord sur le fait que l’on puisse penser que les fondamentaux des métiers ne changent pas. En interrogeant les salariés de la retraite dans les groupes, nous avons pu constater que leurs conditions d’exercice de leurs activités devenaient de plus en plus techniques. Dire que rien ne change c’est aller un peu vite dans l’analyse du sujet ! Pour la CFDT les changements d’outils, l’exigence des retraités et futurs retraités souhaitant être informés dans une certaine immédiateté demande une agilité et une adaptation forte…
Nouveau catalogue de formation :
La CFDT demande aux GPS de jouer le jeu d’une bonne communication de cet outil de Branche afin de promouvoir les formations du CFEM et permettre aux salariés de se former tout au long de leur carrière.
Consultez l’étude prospective organisée par l’observatoire des métiers sur les Softs Skills “toute la place du recrutement et de l’employabilité des collaborateurs” :
Un bilan annuel 2021 des licenciements pour faute grave ou lourde et ses motifs.